mercredi 8 octobre 2008
Panique
Ils sont partis. Peut-être le spectacle était-il mauvais. Ou bien il ne s'est pas joué. Peut-être aussi qu'il ne s'est pas joué parce qu'il n'y avait personne. Et si c'est cela, alors le spectacle ne sert à rien. La salle ne sert à rien. Les artistes, du coup, ne servent à rien non plus. Car à quoi bon donner forme à la pensée si elle n'est pas partagée.
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6 commentaires:
On peut aussi lire dans cette image les ultimes respirations de la salle prête à accueillir le moment artistique à venir. Tout est propre. Les décors ont été installés. Le son est ok. Les lumières aussi. Au guichet, on se prépare. A la buvette, on redoute le coup de feu. Le lieu clos n'a aucune idée de tout l'univers qui va débouler, de la magie qui va s'installer durant quelques heures, du ballet qui suivra quand il conviendra de tout ranger, pour préparer la soirée suivante.
Magie du spectacle.
C'est drôle, parce qu'étant de nature plutôt optimiste, je n'ai pourtant vu dans cette photo qu'une idée de désertion, d'abandon.
Peut-être est-ce lié au contexte dans lequel tu as pris cette photo. Privilège de celui qui regarde, qui n'a pas connaissance de cela ! :-)
Très juste, mais bon sang, pourquoi n'y ai pas pensé !!!
Oui, moi aussi, en la voyant, avant de lire le texte, je me suis dit : c'est le calme avant la tempête !
Quant aux artistes, ne dit-on pas que les vrais de vrais jouent même pour deux spectateurs ? ;-)
En fait, moi, c'est l'espèce de finger au chocolat blanc qui se promène sur la droite de la photo qui m'a donné l'impression que la fête était à venir et non qu'elle était terminée. Sinon le finger aurait été au chocolat noir et du coup, on l'aurait pas vu ;-)
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