vendredi 17 octobre 2008

Empreintes

Plus le monde vielli, plus il est aisé de reconnaître l'homme derrière l'oeuvre. Il s'éloigne toujours un peu plus de la nature.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

En regardant cette image, et son commentaire, puis les autres, je me suis fait cette remarque : curieux que les photos de ce blog ne soient pas plus habitées par des "vrais" gens et évoquent à la fois l'absence de l'homme ou sa présence sourde. Un choix ? Un "non dit" ?
C'était la minute cogitante :-)
PS : possible d'avoir une autre ambiance sonore ? ;-)

Anonyme a dit…

J'aime bien cette image. Je me dis que je pourrais me sentir oppressée à cause des nombreux escaliers. Mais non. J'ai l'impression de monter vers la lumière. Peut-être à cause des courbes ?

Unknown a dit…

Effectivement, le croisement de toutes ces lignes peuvent donner un sentiment d'oppression, mais il est tellement ouvert que l'effet est peut-être réduit.

Pour Didier : Voici les triplettes de Belleville. L'avantage, c'est qu'il est court ... :)
ça c'était pour l'ambiance sonore (pas toujours apprécié... mais que ceux-ce qui z'aiment pas, baissent le son !...:))
Pour ce qui est du constat de la "fausse présence humaine" dans mes photos, j'aime plutôt bien ce que tu dis. Effectivement, je n'aime pas trop photographier les gens (je trouve ça toujours trop agressif, trop pénétrant... sauf en séance de pose, mais ce n'est pas pareil). Et à la fois, j'aime tellement l'homme que je m'attache à le mettre partout (pour ceux qui le perçoivent). Du coup, j'ai des images souvent assez glauques, je le sais, parce qu'il y a comme une absence, un chaînon manquant. Mais le reste me paraît souvent tellement anecdotique...

Pour me faire mentir, voici, dans le billet suivant, une image très humaine ! :)