Ce n'est pas gai, une vie de tuyau. C'est pour ainsi dire, creux, vide, monotone... Et toi, tu as su transformer cette vie terne en un trait de lumière. Tu as su trouver ta place en venant fricotter avec ce mur de terre. Plutôt que veillir dans un coin, tu es venu t'afficher devant, en pleine façade, tout en contraste, provoquant les couleurs. ET aujourd'hui tu t'amuses avec la lumière et te plait à exiter les regards des photographes. Belle audace, monsieur tuyau.
vendredi 3 octobre 2008
Audace
Ce n'est pas gai, une vie de tuyau. C'est pour ainsi dire, creux, vide, monotone... Et toi, tu as su transformer cette vie terne en un trait de lumière. Tu as su trouver ta place en venant fricotter avec ce mur de terre. Plutôt que veillir dans un coin, tu es venu t'afficher devant, en pleine façade, tout en contraste, provoquant les couleurs. ET aujourd'hui tu t'amuses avec la lumière et te plait à exiter les regards des photographes. Belle audace, monsieur tuyau.
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4 commentaires:
Joli contraste, en effet... On imagine aussi sa vie... de l'intérieur !
Prolongation imaginée
Il se disait dans le village que le tuyau à la vie pas gaie ramait dans sa mer d'ocre.
Pendant ce temps, entre deux médocs et trois coulées d'eau de bain, quelques gouttes de pluie, quelques rincées de crottes de moineaux, il flirtait en réalité avec le soleil, délaissant le teint blafard des galériens pour endosser la lumineuse tunique des trouveurs d'or. Sans doute faisait-il de même au couchant, s'acoquinant avec la lune au pays des étoiles filantes.
L'oeil du photographe lui donna alors une vie pleine d'éclats joyeux, loin des creux subodorés.
Ce que le zoom vit, le tuyau devint.
Si c'est pas beau... :-)
La poésie est décidemment partout, même dans un tuyau !
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